Article paru dans le journal Sud Ouest du 2 avril 2010.
Une fois de plus, à partir de vendredi 2 avril et jusqu’à lundi 5, le week-end pascal est synonyme pour La Rochebeaucourt de corso fleuri. Comme si la petite commune à la charnière de la Dordogne et de la Charente, point de passage obligé entre deux régions (elle a joué un rôle historique sur la Ligne de démarcation), faisait corps avec ses chars et ses personnages façonnés de milliers et de milliers de fleurs en papier.
Le programme de ces fêtes ancestrales, avec des organisateurs les yeux forcément levés vers le ciel pour la météo, va commencer en musique et chansons aux Orchidées vendredi à 20 h 30 avec Miguel, puis samedi à 16 h 30 et 20 h 30 avec Pierre Den’ys.
Dimanche, on aura rendez-vous d’abord à 13 h 30 avec une exposition de belles vieilles voitures puis, à 15 h 30, avec le corso fleuri lui-même. Ensuite à 17 h 30, rendez-vous pour un Paquito Chocolatero (musique que l’on chante et danse assis par terre) à 17 h 30 devant l’église du village. Quant à Jean-Michel Zanotti, il sera à 18 heures aux Orchidées. À 21 h 30 enfin, ce sera le très attendu défilé des chars illuminés.
Lundi après-midi, les vieilles voitures seront à nouveau exposées. À 15 h 30, les chars redéfileront et à 17 h 30 on refera un Paquito Chocolatero devant l’église. Enfin, c’est à 22 heures qu’est prévu le feu d’artifice final, concluant aussi trois jours de fête foraine.
Avec ses anciens, attachés coûte que coûte à cette fête qu’aident également avec passion des Anglais, ce corso anime La Rochebeaucourt, petite commune qui, entre ses vieilles maisons, ses projets ambitieux de rénovation urbaine et sa future déviation, reste accrochée à sa tradition colorée.
Auteur : ALAIN BERNARD
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