Article paru dans le journal Charent Libre du 8 juillet 2011.
La première tranche de la déviation de La Rochebeaucourt s’achèvera à la fin de l’année Les deux présidents de Dordogne et de Charente ont visité hier le chantier.
A la fin de l’année, les 450 habitants de La Rochebeaucourt vont reprendre leur souffle. Le trafic routier de la route de Ribérac et ses 4.000 véhicules par jour ne passeront plus par le village. Mais l’attente aura été longue.
«Quand je suis arrivé dans cette commune, il y a 21 ans, on nous annonçait déjà la déviation très prochainement» se souvient le maire Jean-Noël Lefranc, qui entame son premier mandat.
Entre-temps, la commune n’a cessé de décliner. Les maisons se délabrent et ne se vendent plus. «Un hôtel auberge avec dix chambres et 150m2 de surface au sol a été récemment vendu aux enchères pour 13.000 €. Autant dire rien» ajoute l’édile.
Le pont frontière coupé trois mois en 2012
Alors le début des travaux, l’été dernier, a été perçu comme un soulagement. Cela méritait bien une visite de ce chantier par les deux présidents des conseils généraux, Bernard Cazeaux pour la Dordogne et Michel Boutant pour la Charente. Elle a eu lieu hier matin. Car La Rochebeaucourt, et surtout la rivière Nizonne, marquent la frontière entre les deux départements et la déviation empiète en grande partie sur le territoire charentais. Concrètement, cette déviation permettra de relier la RD 12 (route de Ribérac) à la RD 939 (route d’Angoulême-Périgueux) en évitant le virage particulièrement serré qui passe par le pont séparant les deux départements et les deux régions. Un axe ou deux camions ne peuvent pas se croiser, alors qu’il en passe entre 400 et 500 par jour, avec une visibilité quasi médiocre et des conditions de sécurité limites.
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