Article paru dans le journal Charente Libre du 9 avril 2012.
Huit poutres de plus de 20 mètres en béton précontraint de dix à treize tonnes chacune, qu’il a fallu poser au centimètre près à l’aide d’une grue géante. Voilà le défit qu’a relevé la semaine dernière l’équipe de la société Laurière, qui actuellement reconstruit le pont qui enjambe la Nizonne entre les communes d’Édon et de La Rochebeaucourt.
Ces poutres sont les plaques portantes du futur tablier du pont qui dès juin devrait rouvrir à la circulation. «Car même si nous avons pris un peu de retard, nous sommes dans les délais» précise Julien Raveneau, le conducteur de travaux de l’entreprise Laurière.
Effectués dans le cadre du réaménagement de la D939 entre Charente et Dordogne, ces travaux doivent permettre d’élargir la chaussée et de redresser le passage du pont afin de supprimer ce goulet dangereux qui gênait la circulation dans les deux sens à l’entrée de La Rochebeaucourt. Cet ouvrage d’un coût d’environ 410.000 euros va permettre d’améliorer le trafic sur cet axe Angoulême – Périgueux qui voit passer journellement plus d’un millier de véhicules, majoritairement des camions.
«Nous avons dû prendre toutes les précautions pour préserver la rivière de toute pollution, principalement pendant la démolition, car nous sommes en zone sensible Natura 2000 qui abrite entre autre des espèces comme la loutre et le vison d’Europe» ajoute Yves Mariaud, technicien aux ouvrages d’art du conseil général de la Dordogne, qui observait la délicate opération.
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